La Part-Dieu invitée à se régénérer
Publié le 18/03/2023
Si la Métropole ne veut plus de tour à la Part-Dieu, elle ne souhaite pas non plus le statu quo. A l’occasion du salon immobilier tertiaire Mipim, un message a été adressé aux promoteurs et investisseurs en faveur de la réhabilitation – évidemment plus vertueuse que la démolition / reconstruction sur le plan écologique. 300 000 mètres carré attendraient d’être requalifiés, notamment pour satisfaire au décret (national) tertiaire qui impose une baisse des consommations d’énergie de 40% d’ici à 2030. De par son attractivité, son faible taux de vacance et la valeur élevée des loyers prime, la Part-Dieu pourrait s’avérer attractive pour ce type d’ambition.
Florent Sainte Fare Garnot, directeur de la SPL Part-Dieu, fait valoir que la moitié des 1,2 million de mètre carré de bureau du quartier d’affaires date d’avant l’an 2000. « L’histoire a déjà commencé », a-t-il dit, précisant que 125 000 m2 avaient déjà été traités (Crayon, Silex2…) que 120 000 m2 étaient en cours de chantier parmi lesquels Audessa (encadré). Un autre programme, développé par Icade Foncière, est mis en avant : le 145 cours Lafayette, ex-Framatome. La tour de bureau va être transformé en habitation (105 logements), gagnant au passage des balcons « clipsés » via un exosquelette. La SPL entend se mobiliser pour apporter un appui juridique et « une visibilité sur l’évolution du quartier ». Mais le coût des requalifications devra bien être supporté par les propriétaires et investisseurs.
| Le cas d’Audessa
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Si la démolition/reconstruction avait été envisagée sur le site de l’ancien siège de RTE (angle Desaix/Cuirassiers), c’est un tout autre projet qui a été retenu à la suite de l’alternance de 2020. L’opération est menée par Sogeprom et Icade Promotion. Le coût de la réhabilitation a été compensé par une extension en bois dans l’épaisseur du bâti, portant l’opération à 17500 m2 . Parmi les évolutions, une cellule commerciale en rez-de-chaussée et 38 logements construits à côté. Le parking extérieur est amputé au profit d’un jardin de 600 m2.
Commentaires
Commentaires sur La Part-Dieu invitée à se régénérer
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En 2026, suivant le siège éjectable, pourront reprendre des travaux moins contraints et plus créatifs.
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Et en 2026, régénération à venir !
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N’en déplaise aux joyeux architectes, on peut préférer des IGH que de bas immeubles mêmes bien concus ! Et pourtant, habite à la Part-Dieu par comme eux !
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24 mai.
On ne peut qu’apprécier la nouvelle mouture de ce quartier emblématique (Nouveau Lyon devrait un jour consacrer un article entier à Louis Pradel, maire de 1957 à 1977, et initiateur de ce projet unique…), avec plus de logements, plus de socles actifs avec des commerces en rez-de-chaussée (le gros défaut de ce quartier qui était sinistre et peu rassurant après les sorties de bureaux lors de son aménagement), plus d’arbres, des circulations piétonnes plus confortables, et bien sûr, cette nouvelle façon de moderniser les vieux immeubles de bureaux qui ne sont plus aux normes, l’attractivité de la Part-Dieu ne se démentant pas, et les entreprises demandeuses ne manquant pas. Il n’en reste pas moins que la suppression des projets de tours relève plus du dogmatisme que d’une réflexion aboutie. On sait faire aujourd’hui des tours qui ne sont pas des monstres énergivores ; et, au-delà du symbole auquel tenait Gérard Collomb, de la fameuse « skyline » se découpant sur les Alpes (sic !), ce quartier mérite de prendre encore un peu de hauteur (rue de la Villette, à côté des Archives départementales, ou au nord de la place Béraudier, tout-à-côté du Sytral…) : le souhait des écologistes de décentraliser les implantations (Carré de Soie, Gerland, Confluence, Dardilly, Industrie…) ne rencontre pas autant d’approbations qu’ils le souhaiteraient… Démonstration, s’il le fallait, que ce quartier a de l’avenir. -
Si la Métropole ne veut plus de tour à la Part-Dieu, A t-elle seulment posé la question aux résidents, usagres, voyagers.. !
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La rénovation de la Part-Dieu n’a pas attendu les khmers, déjà engagé avant leur arrivée !
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Nul besoin du communautarisme écologiste pour concevoir de tel projet. CQFD !
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« dogmatisme » le quoi qu’il coute des khmers !
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« date d’avant l’an 2000 » et la rénovation des ces immeubles avait débuté avant l’arrivée des khmers . 3 ans au jus !
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La SPL existait avant l’arrivée de verts et sa régénération aussi. On en attend mieux après 2026 !
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La démolition complète de l’ancienne d’Epargne est une aberration écologique. Mêmes les démolisseurs reconnaissent la qualité de son béton qui aurait très bien pu être reconverti en appartements, bureaux, isolés et verdis ! Le KI ne sert que les intérêts du promoteurs et de la doxa
écologiste !
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