M+ : une première pierre en attendant un second immeuble
Publié le 23/09/2024
Si les quatre niveaux de sous-sol commencent à se voir, il faudra attendre septembre 2026 pour contempler le rez-de-chaussée double hauteur totalisant 3 000 m2 de commerces et de services avec notamment son auditorium rétractable, l’atrium central et ses 40 mètres de haut desservant les sept niveaux de bureaux (24 000 m2). Et bien évidemment les six niveaux de logements qui coifferont l’ensemble.
A l’angle des rues Garibaldi et du Docteur-Bouchut, au cœur de la Part-Dieu, la pose symbolique de la première pierre de M+ a permis à son promoteur, Didier Caudard-Breille (DCB International), de rappeler qu’il avait acheté son premier lot dans l’immeuble démoli ici, le M+M, il y a… 22 ans.
Une tour voisine ?
Projet bioclimatique, gravats permettant de combler une partie de la trémie Garibaldi, béton bas carbone, acier recyclé : le chantier s’est mis au diapason de la majorité écologiste jusque dans les logements. On est passé, sur ce point, d’habitations de (très grand) standing à des logements conventionnés par le bailleur social Alliade Habitat.
L’une des particularités de M+ au niveau tertiaire est de proposer des tableaux de 3 400 m2 chacun, une surface inédite à Lyon. DCB ne désespère pas de trouver un preneur pour une surface entre 5 000 et 10 000 m2.
Alors que ce projet à 200 millions d’euros, sans les logements, est en pleine édification, Didier Caudard-Breille pense déjà au coup d’après, l’immeuble M2 qui sera voisin, pour lequel il rêve d’une tour. Et d’affirmer qu’il aurait déjà un gros utilisateur potentiel en pareil cas. Tout comme il y installerait le siège de DCB. Reste à convaincre la majorité métropolitaine avec laquelle « les discussions sont encourageantes », malgré l’opposition de principe aux tours jusqu’ici affichée.
Commentaires
Commentaires sur M+ : une première pierre en attendant un second immeuble
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04.01.2025
Bonne année à NOUVEAU LYON ! Concernant le projet de tour, Didier Caudard-Breille, dirigeant de DCB, à l’origine du projet évoqué ci-dessus, a raison de s’accrocher ; le précédent projet (220 mètres, avec accueil des touristes au sommet et même un « pas dans le vide transparent » comme dans le Grand Canyon…) a bien sûr été recalé par la majorité Ecologiste issue des élections de 2020, contrairement à la Tour To-Lyon qui a reçu son permis de construire 15 jours avant le verdict des urnes… Bruno Bernard, président de la Métropole, et qui a rencontré le dirigeant de DCB à propos de son nouveau grand projet, disait récemment (n’était-ce pas dans NOUVEAU LYON ?) qu’il n’était pas fermé à l’idée d’une nouvelle tour. Les modes de construction employés en 2025 n’ont plus rien à voir avec ceux de la Tour Crédit Lyonnais (1977), de la Tour Oxygène (2010) ou même de la Tour Incity (2015), et ce chef d’entreprise, qui connaît son sujet, a raison d’espérer : un projet de tour, c’est dix ans entre les premiers traits de crayon et la coupure du ruban. Qu’il pose des jalons dès maintenant est en tout cas la preuve d’une belle persévérance, et surtout d’une vision à long terme qui dépasse les objectifs plus terre-à-terre, et souvent très dogmatiques, des politiques. -
Une tour vite cela rappellera la période faste du mandat précèdent !
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