Perrache : le projet retenu

Publié le 14/06/2022

C’est le tandem Apsys / Quartus qui a été retenu pour rénover le centre -déchange de Perrache. L’appel à projets avait été lancé à 2019. Au programme, 20 000 m2 à réhabiliter. « Il faut donner à ce bâtiment un nouvel avenir, en lien avec la Presqu’île et la Confluence », indique Béatrice Vessiller, vice-présidente à l’urbanisme. Les opérateurs vont signer un bail à construction de 99 ans pour financer l’opération, avec des droits à construire.

Le projet prévoit des commerces, du coworking, un hôtel, de la logistique urbaine et de l’économie sociale et solidaire. Deux points ont retenu l’attention des élus : la large perspective créée depuis la place Carnot vers la gare et l’accès facilité aux jardins de dernier étage, avec deux ambiances différentes, côté Rhône et côté Saône.

La Métropole s’engage à accompagner cette transformation par une intervention sur les espaces publics. Le début des travaux du centre d’échanges est prévu pour 2024, la livraison en 2028.

Commentaires

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Commentaires sur Perrache : le projet retenu

  • Bernard dit :

    Article « Perrache : le projet retenu »

    Un des bons morceaux de ce projet, c’est la suppression des deux cylindres, côté place Carnot,
    et des quatre pattes d’araignée (les passerelles/tourelles). Ça dégagera les perspectives est-ouest..

    Espérons que ce sera accepté, car ce sont en principe des issues de secours.

  • Tang dit :

    Oups !
    Bizarre cette évolution ! A regarder la maquette, on a l’impression que centre de Perrache n’est pas rasé pour que quelques touristes puissent voir une vue de hauteur ?
    A quoi il va servir ? Une gare routière ?
    Si la mairie écologiste avait était pour l’écologie en vile, ils pourrait raser le Centre.
    Ils pourraient ainsi installer les arrivés et départs de bus sur la place nouvellement créée.
    Supprimer du bitume et mettre de la terre battues sur le s parties promenade et mettre de vraie et grand arbres, pas des bonzaïs !
    Nous sommes rentré dans l’ère du moche !

  • CHRISTIAN dit :

    Bien sûr, il y aura les pour, et surtout les contre, qui vont crier plus fort. Je me souviens (j’avais une vingtaine d’années) avoir admiré la maquette de ce Centre d’échanges, en 1972/1974 , dont on parlait tant à l’époque, et qui allait être inauguré en 1976. Les nostalgiques ont bien sûr longtemps regretté le temps du Cours de Verdun, avec platanes, jeux de boules, bancs, édicules des OTL, arrêts des bus et trolleybus. La coupure avec le Sud allait devenir ensuite un refrain récurrent… mais tellement coûteux à mettre en musique qu’aucun projet ne fut vraiment élaboré. Alors, il faut apprécier que cette fois, souhaitons-le, ce soit la bonne : cassure de la barrière, visibilité de la gare, traversées piétonnes simplifiées et accessibles, renouveau des commerces qui vivotaient, nouvelles propositions (hôtellerie, coworking, commerces solidaires…), disparition de l’horrible passerelle avec ses coupoles bleues et orange, réaménagement des jardins (j’y allais pique-niquer avec mes élèves en voyage de fin d’année lorsque nous faisions un jeu de piste passant par les principaux monuments Lyonnais). Et aussi, assez spectaculaire, et ressemblant, toutes proportions gardées, à la vue que l’on peut avoir lorsque l’on est devant la Grande Arche de la Défense (problèmes de malfaçons en moins, j’espère…), cette ouverture creusée dans l’ancien bâtiment, offrant une vue originale depuis la gare vers la rue Victor Hugo, et inversement. Quant à la proposition de @TANG, si elle peut paraître très intéressante (il fut une époque, après l’admiration, où je me disais que ce monstre de béton n’était pas si joli que ça…) j’ai eu la curiosité de m’intéresser aux contraintes de ce bâtiment, et de lire ce que les architectes en disaient : absolument tout se tient, tout est interdépendant, on ne peut pas démolir le centre dans sa totalité sans « tout faire sauter », ce qui est en surface, ce qui est souterrain (les trémies), et tout ce qui est autour. Dix ans de travaux, et bien plus que 100 millions d’Euros… et l’obligation malgré tout de conserver à ce lieu sa fonction d’échanges train/bus/ métro/tramway. Il faut reconnaître à l’équipe actuelle (je n’ai pas voté pour elle) le mérite d’avoir fait avancer les choses. Quant au « retour du moche »… question de point de vue, n’est-ce pas ? Pour ma part, ce projet, plus transparent, plus aéré, moins épais, me semble un bon compromis. Pour finir sur un aspect anecdotique… la vue depuis la gare sur la Place Carnot va peut-être finir par être un succès… sur Instagram !

  • Bernard dit :

    Article « Perrache : le projet retenu »

    RASER le centre d’échanges de Perrache, ça coûterait 1000 millions au lieu de 100, et ça prendrait 10 ans de plus.
    Là, on a enfin un projet de transformation qui réduit la laideur et les inconvénients du CEP et qui ne devrait pas coûter d’argent aux contribuables.

    Ce qu’il faudrait faire aussi, c’est combler 4 ou 5 des 7 trémies de terre végétale et planter densément.