To Lyon step by step

Publié le 01/12/2021

A côté de la gare de la Part-Dieu, la tour gagne actuellement un étage toutes les deux semaines. Sa livraison est prévue pour fin 2023.

80 000 m2 développés dont 66 000 m2 de bureaux dans une tour de 170 mètres de haut et 43 étages, un hôtel quatre étoiles de 168 chambres, une place basse de 11 000 m2 avec vélo-station, commerces, accès métro, dépose-minute et station taxis : les chiffres donnent le tournis.

Actuellement 300 à 350 personnes travaillent sur le chantier hors norme de To Lyon. L’immeuble de grande hauteur (IGH) monte à raison d’un étage toutes les deux semaines avec un décalage entre l’édification du noyau et la réalisation du plancher. Le premier est à R+15 tandis que le second s’arrête au niveau 10. Le bloc bleu que personne ne peut manquer est un outil de coffrage auto-grimpant qui monte le noyau du bâtiment et permet de se passer d’une grue, ce qui n’est pas mince en pareil cas.

Outre les protections classiques, une paroi périmétrique avec des panneaux opacifiés monte également avec les travaux afin d’éviter toute peur du vide aux ouvriers.

Sous la passerelle permettant d’accéder à la gare, la place basse commence à être creusée.
(photo Pierre-Antoine Pluquet)

Hôtel sur boites à ressorts

Le pic en termes de main d’œuvre devrait être atteint au troisième trimestre 2022 avec 750 à 800 personnes sur le chantier auxquelles il convient d’ajouter 90 cadres. Ce qui correspondra au point culminant du gros œuvre.

Parmi les points forts de la réalisation, Vinci Immobilier met en avant le traitement acoustique de la dalle du niveau 2 – où commence l’hôtel – qui est posée sur des boîtes à ressorts afin de bloquer toutes les vibrations venant du sol, à commencer par celles des trains de la gare voisine.

Concernant les trois niveaux de parking sous-terrain de la place basse, ils bénéficient de 1 150 micro pieux qui permettent un ancrage de l’ouvrage sans qu’il soit besoin de pomper l’eau de la nappe souterraine.

Côté occupation des lieux, 73  % des bureaux ont trouvé preneur avec EDF, Apicil et Spaces (Regus) un opérateur qui va ouvrir un espace de coworking de 10 000 m2. Une surface inédite à Lyon. 2 000 m2 seront dédiés à une offre de restauration. 27 000 m2 restent à louer avec deux grands volumes sur lesquels les deux principaux locataires ont posé une option.

Livraison de ce chantier à 600 millions d’euros fin 2023 pour To Lyon et fin 2024 pour la place basse.

Photo Pierre-Antoine Pluquet

Commentaires

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Commentaires sur To Lyon step by step

  • jovial JOVIAL dit :

    On espère qu’après les chutes des feuilles vertes, Lyon repartira dans des projets ambitieux et bénéfiques à la métropole.

  • ARTHUR dit :

    Vivement la fin du mandat khmer. On pourra avancer à nouveau !

  • Yves Goyatton dit :

    On aurait pu avoir une belle skyline  comme dans toutes les villes majeurs ds le monde. Une architecture ambitieuse, iconique…. qui fait la transition entres les tours existantes.
    Maintenant plus rien ne doit dépasser 60 mètres dans le deuxieme quartier d’affaires de france !
    Quelle vision dogmatique ou l’esthétique de la ville est sacrifié!

  • CHRISTIAN dit :

    Si on peut après tout penser que les Verts ont quelques bonnes idées (si, si…) il n’en reste pas moins que leur dogmatisme en matière de métro, et aussi, d’urbanisme, confine à l’aveuglement. On a du mal à discerner chez eux un quelconque penchant pour l’écoute de ceux… qui ne pensent pas comme eux. L’annulation de tout projet de tour relève de cela. Le projet de tour qui devait « monter à 200 mètres » rue Garibaldi, à côté de l’immeuble de la Métropole (!) est mort-né, sans que puissent être discutés avec nos nouveaux (mal) élus des amendements à ce projet pour le rendre plus « vert », plus ceci, plus cela… etc… c’est non. Une tour, c’est forcément le diable. Et le simple fait qu’elle économise de la surface au sol afin de permettre justement plus de végétal, une meilleure circulation de l’air et des piétons…sans même parler de créations d’emplois ? Plus aucun argument qui puisse être perçu comme un tant soit peu positif. Le même sort a été réservé aux autres projets du côté de la place de Milan, où l’on se met à rêver de ce concept prétentieux de forêt urbaine… On a besoin à Lyon d’un centre d’affaires performant, qui puisse être concurrentiel par rapport aux autres grands cités Européennes ; la création de la Part-Dieu, par un maire bâtisseur, dans les années 1960/1970 (qui se souvient de Louis Pradel, maire de 1957 à 1977, qui a racheté les terrains… aux militaires ?) a été le principal accélérateur, depuis maintenant cinquante ans, qui a permis de donner à Lyon et à son agglomération une visibilité qu’elles n’auraient jamais atteintes. Et surtout, avec cette visibilité, un nouveau regard des investisseurs, des chefs d’entreprise, qui se sont mis à considérer Lyon comme un endroit attractif. Faut-il rappeler que ce sont eux qui créent de vrais emplois, pas la bureaucratie ? Et n’en déplaise aux Verts, quand une ville ne grandit plus, elle régresse. On peut bien sûr, modérer cette croissance, la rendre moins « minérale », à taille plus humaine, proposant une répartition plus équilibrée (plus de végétal, plus de logements, plus de vélos, moins de bureaux) mais on ne balaie pas d’un trait de plume ce qui a été fait ou projeté par les maires qui ont précédé, tout aussi soucieux qu’eux du développement de cette Défense-bis, inégalée ailleurs en Province. Et qui est aussi, qui en douterait malgré ses défauts, un objet de fierté pour les Lyonnais. Les Verts préfèrent ce repli, cette absence totale d’ambition (gros mot) , ce refus d’ouverture… et même, on l’entend ici ou là, cette décroissance que prônent les plus extrémistes d’entre eux… Rendez-vous en 2026 ?

  • AP dit :

    la Métropole de Lyon n’a plus d’ambition, une agglomération sans projets marquant une cité dynamique économiquement. Aucunes réalisations grandioses qui sont admirées dans d’autres grandes villes.

  • Lodène Prut dit :

    Vivement le départ des khmers que Lyon puisse respirer à nouveau et en hauteur !
    Bertrand G. va bien nous étaler sa vision !