Cité administrative d’Etat : on refait tout !
Publié le 07/06/2021
La dalle qui s’étend du Crayon à la rue docteur Bouchut ne sera bientôt plus. A la manœuvre, l’Etat qui veut complètement reconfigurer sa cité administrative, aujourd’hui étendue sur un tènement large (plus de 2 ha), mal exploité.
Première étape : la construction d’un nouveau bâtiment de 20 000 m2, à l’ouest du centre commercial, au sud de la rue Servient (lot J). Après consultation, un lauréat a été retenu : Eiffage construction Rhône Loire. L’information a été donnée ce lundi par communiqué. L’ensemble est signé par le célèbre cabinet norvégien SnØhetta et le français Z architecture. Y prendront place la direction générale des finances publiques, l’Insee et le restaurant inter-administratif. Les personnels seront associés aux aménagements intérieurs. Le projet comprend 3000 m2 d’espaces extérieurs. On le voit sur les esquisses, les platanes anciens qui avaient connu la caserne de la Part-Dieu sont conservés. On devrait trouver, au sud de ce bâtiment, des logements, accessibles depuis la rue du docteur Bouchut. Les travaux du nouvel édifice vont démarrer à la fin de l’année, la livraison est attendue pour la fin 2023.
C’est alors que les agents emménageront et que les démolitions pourront commencer, à horizon 2024. Trois bâtiments seront ainsi voués à destruction, complétement inadaptés, dont le centre des finances publiques, rue Garibaldi. La place libérée servira à aménager un nouvel espace vert, prolongement de la place du Lac jusqu’au pied du Crayon, et un large couloir piéton rue Servient, vers la nouvelle entrée du centre commercial. L’emprise accueillera de nouvelles constructions, dont des bureaux (15 000 m2 pour l’Etat, entre autres), des logements et des commerces.
Commentaires
Commentaires sur Cité administrative d’Etat : on refait tout !
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Article « Cité administrative d’Etat : on refait tout ! »
Il ne faudrait pas conserver la passerelle au dessus de la rue Servient et de l’entrée de l’Hôtel et du « crayon »: elle est glauque, laide, et peu utile.
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Il était temps… Arrivé à la Part-Dieu pour y travailler en…1975, je pouvais déjà voir cet îlot vide, entre le centre commercial ouvert la même année, et la nouvelle cité d’état, comme on l’appelait à l’époque. Cinquante ans de vide, dans un quartier comme celui-ci, cela pouvait paraître aberrant, au prix du foncier. Quant aux platanes, il survivront à l’aménagement : joli clin d’oeil à ce quartier, acheté aux militaires par le maire de Lyon de l’époque (Louis Pradel, dans les années 1960) qui accueillait une immense caserne, entre la rue Garibaldi, le boulevard Deruelle, le boulevard Vivier-Merle et la rue Paul Bert. Voilà pourquoi la rue des « Cuirassiers »… Quant à la passerelle évoquée par @bernard G dans un commentaire, elle n’est que la survivante d’un réseau bien plus étendu, qui allait des Halles de Lyon à Vivier-Merle, en passant par la rue Servient et la rue Bouchut. Et il est vrai qu’elle est en piteux état ! Les circulations au sol étant rétablies partout, peut-être la Ville et/ou la métropole pourraient-elles réfléchir à ce qui s’est fait sur une voie ferrée surélevée et abandonnée à New-York : une magnifique promenade aérienne arborée ?
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L’extrême gauche ne se lance pas dans un programme de construction de centaines de kilomètres de voies cyclables, ne pratique pas une politique forte de limitation de la voiture en ville.
Les Ecologistes le font, car c’est pour cela que leurs électeurs ont voté pour eux. CQFD !!
Prose de Bernard G
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