Collomb veut « un appel à projets » pour reconfigurer le périphérique

Nouveau Lyon : Pour lutter contre la pollution, une zone de faibles émissions (ZFE) a été mise en place. Êtes-vous favorable au durcissement des conditions d’accès ?

Gérard Collomb : C’est un plan global que je propose. Si on le réalisait, nous pourrions aussi avoir un beau projet sur le boulevard Laurent-Bonnevay, qui est aujourd’hui une véritable fracture dans l’agglomération. Regardez les changements intervenus sur la rue Garibaldi ou l’autopont Mermoz.

Faut-il réduire la taille des voiries sur le périphérique ?

Il faut avoir une conception d’ensemble des mobilités au sein et autour de l’agglomération, incluant notamment ce nœud ferroviaire lyonnais [NFL] et son étoile à quinze branches. 80 % des habitants de l’aire urbaine de Lyon se trouvent à moins de cinq kilomètres d’une gare et nous ne nous en servons pas aujourd’hui. On pourrait avoir des systèmes de transport en commun absolument exceptionnels dans notre agglomération car nous possédons déjà les infrastructures. Et on ne bouge pas… C’est sur ces problématiques globales qu’il faut pouvoir avancer.

Selon vous, il faudrait à terme pouvoir faire sur le périphérique ce que vous envisagez pour l’autoroute déclassée : une circulation apaisée et une voie de transport en commun ?

Oui. Il faudrait lancer un grand appel à projets pour développer ces accroches entre l’intérieur et l’extérieur du périphérique de manière à voir disparaître cette coupure au cœur de l’agglomération. 

Anneau des Sciences, projets de métro, nouveau tramway, renégociation du contrat de Rhônexpress, David Kimelfeld… Retrouver l’entretien  dans son intégralité dans le magazine Nouveau Lyon, en vente chez votre marchand de journaux.