Saint-Fons : première démolition d’une tour

Publié le 18/09/2019

Si la rénovation urbaine n’a pas vraiment embrassé Saint-Fons au cours de la dernière décennie, la ville entend bien se rattraper. Ce mardi, le coup d’envoi de la démolition de la tour 54 (de la rue Carnot) a été donné, dans le quartier de l’Arsenal. Deux à trois semaines seront nécessaires à la pelleteuse pour faire disparaître ce bâtiment de douze étages (40 mètres) érigé en 1958. Les 48 ménages ont été relogés, sur la commune ou dans l’agglomération par le bailleur, Lyon Métropole Habitat (LMH). Selon une enquête de satisfaction, les habitants font état d’un gain très net de qualité de vie.

Si l’opération a fait l’objet d’un débat (la réhabilitation étant possiblement moins onéreuse), la maire, Nathalie Frier, assume. « J’étais convaincue de cette démolition », dit-elle, y voyant « un symbole ». L’édile veut y bâtir un écoquartier, exprimant une volonté de baisse du taux de logement social. D’autres destructions vont suivre : la barre 58 (l’an prochain), puis le 56 ainsi les résidences Parmentier 1 et 2, toujours par LMH. Au total, 344 logements sont concernés. Un immeuble d’Alliade devrait aussi être rasé (Dussurgey).

Commentaires

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Commentaires sur Saint-Fons : première démolition d’une tour

  • Henri dit :

    Quel gâchis que de démolir une partie du patrimoine de logements sociaux a Saint-Fons; comme si ça ne suffisait pas d’effacer l’histoire de la source historique de ceux qui ont contribué à leurs contruction.
    Les anciens de Rhône Poulenc, Ciba et Saint Gobain doivent se retourner dans l’au -delà !!
    L’OPAC et Lyon Métropole Habitat par la suite n’ont pas fait grand chose pour rénover comme il le fallait quand c’était nécessaire. certains cas dit « sociaux » imposes par la Préfecture , les points de rassemblements de petits voyous externe a la résidence ont contribué à dégrader définitivement le site des grandes terres Carnot. Oui, il fallait quelque chose. déconstruire et reconstruire en prenant en compte les individus indésirables dit « cas sociaux » imposés à notre commune qui est victime de cet état insupportable financièrement. Tout ceci pour vous dire que tous n’ont pas été content de voire ce quartier disparaître ,perdre ses amis et voisins, son médecin, ses commerces de proximité.

  • B. Guilhot-Briel dit :

    Etonnant ! J’ai habité face à cette tour pendant 16 ou 17 ans, jusqu’en 1975-76 au 58B, un bel appartement clair et spacieux dans ce bel immeuble Pitance.  » La tour », comme nous l’appelions, faisait partie du décor. La résidence « Les Grandes Terres », oui, il y a encore 45 ans, c’était une résidence « bien habitée » par des enseignants, des ouvriers, des cadres et cadres sup des usines de St Fons. Tous vivaient en harmonie avec leur voisinage et je ne fais pas d’angélisme ! Mes parents avaient emménagé en 1958-59 dans ce bel F4 dont ils étaient les 1ers locataires. Je crois que « La Tour » était en cours de finition. A l’époque, crise du logement oblige, les appartements de la résidence « Les Grandes Terres » étaient particulièrement recherchés et très difficiles à obtenir. Ils offraient un réel confort aux locataires, grds appartements lumineux avec balcons, chauffage central, une belle aire de jeux pour les enfants avec bancs, bacs à sable, parkings et garages. Bref, vivre aux Grandes Terres était très agréable et vécu comme une réelle promotion.