Coworking sous les plafonds à la française

Publié le 29/10/2018

Après la Part-Dieu il y a un an, Nextdoor s’est installé en juin dans une partie des bâtiments historiques de l’Hôtel-Dieu pour déployer, bureaux privatifs, postes de coworking et espaces communs sur plus de 4 000 m2.

« Nous avons eu de jolies contraintes« , reconnait Nicolas Maugery du cabinet d’architecture d’intérieur Yad Space. L’agence s’est jusqu’ici occupé de l’aménagement de l’ensemble des sites ouverts par Nextdoor depuis quatre ans. L’entreprise, propriété à parité de Bouygues Immobilier et Accor Hôtels, a implanté des espaces collaboratifs de travail dans des lieux assez divers. Mais à l’Hôtel-Dieu, avec 4 000 m2 sur quatre étages mêlant nouvelles constructions et bâtiment historique, on est dans une autre dimension.

Nextdoor a ainsi investi la salle Saint-Augustin avec ses grandes fenêtres, ses poutres apparentes et ses cinq mètres de hauteur sous plafond. Sans parler des monumentales arcades en pierre que l’on peut trouver ailleurs. De quoi donner un cachet certain aux espaces communs.

800 postes de travail

Plus globalement, « notre réflexion a été : comment détertiariser les lieux pour avoir des espaces instagramables, explique Nicolas Maugery. On peut avoir des photos de chez soi sur son bureau, pas encore l’inverse. C’est ce que l’on essaie de faire : ramener de la sphère domestique dans les bureaux afin que l’on soit fier de l’endroit où on bosse ». Yad Space a donc a la fois garder le côté brut du monument historique tout en apportant des cloisons qui permettent de transformer rapidement les lieux afin de s’adapter aux besoins des entreprises. « Nombre de prises, lumières… nous avons aussi soigné les finitions pour ne pas avoir le côté « on installe tout le monde dans un loft », complète l’architecte.

Entre la Part-Dieu et l’Hôtel-Dieu, Nextdoor propose 800 postes de travail en bureaux privatifs et environ 180 places de coworking où se mêlent start-up, TPE, PME et grands groupes. Le premier site est rempli à 90  % et le second à 60  %. L’entreprise regarde également ce qu’il se passe du côté de la Confluence ou du Carré de Soie en vue de possibles futures implantations.

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