Collomb ne brigue pas la présidence du Grand Lyon

Publié le 17/10/2018

L’ex-ministre de l’Intérieur devrait redevenir maire de Lyon le 5 novembre prochain. Il laisse toutefois la présidence de la Métropole de Lyon à David Kimelfeld jusqu’en 2020. Parmi ses annonces, la volonté d’augmenter le budget investissement des transports en commun. 

Le 5 novembre à 8h30. C’est l’heure du prochain conseil municipal qui verra Gérard Collomb (selon toute vraisemblance) reconduit maire de Lyon. Ce mercredi, l’ex-ministre de l’Intérieur précisait ses intentions aux côtés de Georges Képénékian, maire pendant seize mois – lequel a reconnu qu’il aurait pu « continuer un peu» – et David Kimelfeld, président de la Métropole.

Lyon, « une passion »

« Nous avons convenu que mon passage au ministère de l’Intérieur serait un passage», a commencé Gérard Collomb, vantant ses réformes place Beauvau, notamment la mise en oeuvre d’une police du quotidien et l’instauration de zones de reconquête républicaine. Il est revenu sur les liens qui l’attachent à Lyon : « c’est de l’ordre de la passion». Soulignant le changement de la ville au cours de ses quinze dernières années, il a estimé qu’il fallait « passer à une autre étape», insistant sur la santé et la qualité de vie. Seule annonce : la hausse du budget investissement du Sytral au cours du futur mandat (2020/2026) : de 1,2 à 1,9 milliard d’euros. Une augmentation significative qui pourrait servir à faire une nouvelle ligne de métro vers Tassin. Mais il faudra que la majorité sortante soit reconduite.

Pas « une cohabitation »

Autant de projets « que nous porterons à trois», a insisté Gérard Collomb. Il n’ambitionne donc pas de retrouver le fauteuil de président de la Métropole, laissé à David Kimelfeld. « Tous ensemble et de manière réunie», a scandé l’ex-ministre de l’Intérieur, réfutant le terme de « cohabitation» soumis par la question d’un journaliste. Le président du Grand Lyon a toutefois souligné ses priorités, « l’attention aux plus démunis » en particulier, qui ne sont pas réputées être celles de l’ex et futur maire de Lyon. »Une métropole qui attire, une métropole qui protège», a lancé David Kimelfeld, comme le slogan d’une future campagne. Aucun des trois élus n’a souhaité évoquer une éventuelle répartition des rôles après 2020.

Commentaires

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Commentaires sur Collomb ne brigue pas la présidence du Grand Lyon

  • Bernard G. dit :

    cf rubrique actualité / article « Collomb ne brigue pas la présidence du Grand Lyon »

    Bonjour

    « Seule annonce : la hausse du budget investissement du Sytral au cours du futur mandat (2020/2026) : de 1,2 à 1,9 milliard d’euros. »

    En fait ce n’est pas vraiment une annonce :
    Le 8 décembre 2017 le Conseil Syndical du Sytral a eu (comme chaque année) un Débat d’Orientations budgétaires (DOB), dans lequel il fait des projections précises et prudentes en recettes et dépenses sur les 10 ans à venir.
    Le DOB en question porte sur la période 2018 – 2027, et il prévoyait déjà (il y a 10 mois) de pouvoir investir 287 M€ sur l’année 2020, puis 275 M€ sur chacune des 6 années suivantes, 2021 à 2026.
    Ce qui donne un total de 1937 M€
    (dont environ 750 M€ empruntés par le SYTRAL, et le reste sur son épargne brute, c’est à dire ses économies).