« C’est Chabert qui a permis à Lyon de prendre conscience de son corps »

Publié le 18/01/2017

Nous apprenons la disparition d’Henry Chabert, décédé des suites d’une longue maladie ce mardi.

Adjoint à l’urbanisme sous Michel Noir puis Raymond Barre (de 1989 à 2001), il est notamment le père du fameux plan Lumière qui a conduit à la mise en valeur du patrimoine du centre-ville lyonnais. Durant ces années, l’opéra a été rénové et adjointe d’une coiffe de verre (architecte : Jean Nouvel), la place des Terreaux a été refaite (Daniel Buren), la manufacture des tabacs a été reconfigurée pour accueillir des étudiants (Albert Constantin), la Cité Internationale a été lancée (Renzo Piano), l’idée d’une Confluence a germé, les principales places de centre-ville ont été refaites et piétonnisées, avec l’aménagement de grands parcs de stationnement souterrains.

A sa façon, Rudy Ricciotti, l’architecte du Mucem marseillais, lui rendait hommage lors d’un entretien qu’il nous a accordé fin décembre. Déclarant sa flamme pour la Cité des Gaules, il nous disait « Il y a à Lyon un récit, une tendresse, une volupté. Ca a commencé avec Chabert. Je ne sais pas si c’est un élu ou un technicien, mais c’est lui qui a permis à Lyon de prendre conscience de son corps ».

Commentaires

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Commentaires sur « C’est Chabert qui a permis à Lyon de prendre conscience de son corps »

  • tang dit :

    On oubli très souvent, trop souvent, tout le temps que le seul mérite de Collomb est d’avoir garder les projets de ses prédécesseurs, enfin presque, excepté le contournent ouest de Lyon, grosse bêtise.
    Confluence, les quais du rhône, rue garibaldi … tout a été pensé, imaginé et lancé bien avant que gégé se les reprennent à son compte … pour se faire élire, réélire et réélire encore.
    Merci pour votre article qui injecte une bonne dose de vérité.