Lyon et Saint-Etienne lancent un fonds pour l’industrie verte
Publié le 18/05/2021
Non à la French tech, oui à une industrie propre. Bruno Bernard, président du Grand Lyon, s’est affiché lundi avec le président de Saint-Etienne Métropole, Gaël Perdriau, pour annoncer le lancement prochain d’un fonds d’amorçage destiné aux jeunes entreprises industrielles. Et ce quelques jours après que nos confrères de Tribune de Lyon ont révélé que la Métropole ne reconduirait pas sa subvention à la pouponnière de start-up basée à la Confluence.
Le nouveau fonds s’élèverait à 80 millions, dont 17 apportés par le Grand Lyon, 5 par Saint-Etienne Métropole. La Banque des territoires et des acteurs privés seraient impliqués. Ce fonds viendrait abonder en capitaux propres 80 à 100 entreprises, accompagnées pendant 12 à 15 ans, pour passer le cap de l’industrialisation. Les bénéficiaires partageraient la vision d’une industrie « la plus vertueuse possible », sur le plan écologique, bien sûr, mais aussi possiblement social. Il s’agit, selon Bruno Bernard, d’« intervenir quand il y a des trous dans la raquette ». « Mettre une ligne de production en place, c’est très capitalistique », a témoigné la co-fondatrice de Lactips, spécialisée dans le plastique biodégradable, soluble dans l’eau.
Ce lundi, Gaël Perdriau a vanté son territoire, « la ville aux 1000 brevets », ses 30 000 PME et PMI. Bruno Bernard a eu l’occasion d’exposer à nouveau sa vision d’un développement multipolaire étendu aux villes moyennes, voire d’un mouvement centrifuge. « Il est important pour la Métropole de collaborer avec les territoires autour de nous », a-t-il lancé. Parmi les sujets de partenariat actuels ou à venir, l’Aderly (agence de développement économique de la région lyonnaise), la mobilité, l’université et même le gérontopôle stéphanois… « presque tous les domaines sauf le football ». « Il y a toujours une volonté d’accueil des entreprises dans la métropole », a toutefois précisé le Villeurbannais.
Laisser un commentaire