@ Pierre-Antoine Pluquet
Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon
Publié le 10/07/2017
(MàJ à 17h) David Kimelfeld a été élu ce lundi, dès le premier tour, président de la Métropole de Lyon, en remplacement de Gérard Collomb, démissionnaire.
Le maire de la Croix-Rousse a été élu ce lundi, dès le premier tour, président de la Métropole de Lyon, avec 92 voix sur 165, soit le même score que Gérard Collomb en 2014 (l’assemblée comptait alors 162 conseillers, Quincieux ayant rejoint depuis le Grand Lyon). Le scrutin fait suite à la démission du sénateur-maire de Lyon, nommé depuis ministre de l’Intérieur.
Véronique Sarselli (Les Républicains), maire de Ste-Foy, obtient 40 voix et Christophe Geourjon (10 voix), soit moins que François-Noël Buffet en 2014 (58 voix). Bernard Genin (PCF) et Richard Llung (PS) décrochent respectivement 9 voix et 6 voix.
« J’aurai besoin de vous »
Le nouveau président a aussitôt rendu la parole à son prédécesseur qui a exprimé “sa joie” de voir David Kimelfeld s’assoir dans son fauteuil. Le ministre d’Etat a rendu hommage au personnel de la collectivité, reconnaissant son “mauvais caractère”. Il a évoqué le “défi climatique… l’air que nous respirons”, en vantant “une écologie de plaisir plus que de la contrainte”.
Le nouveau président a ensuite témoigné “d’un grand sentiment de fierté”, de voir Gérard Collomb devenir le numéro deux du Gouvernement, s’engageant à “poursuivre la trajectoire” empruntée depuis 2001. “J’aurai besoin de vous”, lui a-t-il lancé. Parmi les chantiers évoqués, la mise en oeuvre de la programmation pluriannuelle d’investissements (PPI), l’adoption du nouveau Plan local d’urbanisme et de l’habitat (PLU-H), les politiques sociales bouleversées par la fusion de la communauté urbaine et du Département, le plan Oxygène visant à réduire la pollution, le tramway T6 (Gerland/Hôpitaux Est), le prolongement du métro B aux hôpitaux sud, le développement de l’aéroport Saint-Exupéry et de la gare de la Part-Dieu. Il a promis être un président “à l’écoute”.
Pas d’ouverture aux Républicains
David Kimelfeld a ensuite présenté une liste pour composer l’exécutif, aussitôt avalisée. L’ouverture envisagée n’aura pas lieu. Un point de blocage a, semble-t-il, été la volonté du nouveau président de conserver l’élection des membres de la commission permanente au suffrage majoritaire et non proportionnel, comme demandé par les groupes minoritaires. Marc Grivel, président de Synergies, prend cependant la 1ere vice-présidente – un signe du poids renforcé donné aux maires de centre-droit. Sortent de l’exécutif la sénatrice Annie Guillemot, touchée par le cumul des mandats, Martial Passi, récemment condamné pour prise illégal d’intérêt, et deux élus villeurbannais Richard Llung – candidat malheureux ce matin – et Claire Le Franc. Mais deux élus villeurbannais les remplacent : Prosper Kabalo et Laura Gandolfi.
Le nouvel exécutif :
1er vice-président : Marc Grivel
2e vice-présidente : Fouziya Bouzerda
3e vice-président : Jean-Paul Bret
4e vice-présidente : Michèle Vullien
5e vice-président : Richard Brumm
6e vice-président : Jean-Luc Da Passano
7e vice-présidente : Myriam Picot
9e vice-président : Michel le Faou
10e vice-président : Pierre Abadie
11e vice-président : Roland Crimier
12e vice-président : Thierry Philip
13e vice-président : Alain Galliano
14e vice-présidente : Karine Dognin-Sauze
15e vice-président : Jean-Paul Colin
16e vice-président : Bruno Charles
17e vice-présidente : Hélène Geoffroy
18e vice-présidente : Murielle Laurent
19e vice -présidente : Laura Gandolfi
20e vice-président : Guy Barral
21e vice-présidente : Sandrine Frih
22e vice-président : Gérard Claisse
23e vice-présidente : Béatrice Vessiller
24e vice-président : Renaud Georges
25e vice-président : Prosper Kabalo
26e vice-président : Georges Képénékian
Les délégations seront dévoilées d’ici à quelques jours.
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