L’Intercontinental ne connait pas la crise
Publié le 21/02/2023
Loin des difficultés de l’Hôtel-Dieu, le palace cinq étoiles a atteint 60 % de taux d’occupation l’an dernier malgré un premier trimestre difficile. 2022 marquant le retour des clients étrangers à Lyon.
Plus les clients reviennent, moins l’hôtel Intercontinental accueille en proportion de Français. Ouvert en 2019, le cinq étoiles de l’Hôtel-Dieu n’a connu sa première année pleine qu’en 2022, pandémie oblige. Après un pic à 85 % de clients français au départ, ce chiffre est tombé autour de 53 % l’an dernier et pourrait se situer entre 35 % et 40 % en 2023.
2022 marque le grand retour des Américains. « Certains ont décidé de se faire plaisir en partant quatre à six semaines en Europe et en s’arrêtant cinq à six jours à Lyon pour rayonner dans la région« , explique Madelijn Vervoord, la directrice générale de l’hôtel. Ils ont représenté l’an dernier plus de 15 % de la clientèle. Soit la première nationalité étrangère devant les… Brésiliens, les clients issus du Moyen-Orient et les Australiens qui profitent des liaisons désormais offertes par Emirates à destination de Lyon. En 2023, Madelijn Vervoord espère voir le taux de clients américains franchir la barre des 20 %.
Grimper à 66 % d’occupation
Pour réussir à suivre ses objectifs d’origine malgré la crise sanitaire intervenue entre temps, l’hôtel s’appuie largement sur sa clientèle fidèle. 37 % des réservations à Lyon venait l’an dernier de membres du club Intercontinental. Sa dynamique est donc très différente du reste d’un Hôtel-Dieu pour une part à la peine. Ce qui n’empêche pas Madelijn Vervoord de s’inquiéter des coques commerciales vides – comme celles des Halles de l’Hôtel-Dieu qui viennent de fermer – si elles venaient à se multiplier. Intercontinental a ainsi fait venir Cinq Mondes, l’opérateur de spa qui a pris la suite de l’offre de yoga.
La directrice générale entend voir passer le taux d’occupation de l’hôtel de 60 % en 2022 à 66 % en 2023 en s’appuyant toujours plus sur la clientèle étrangère seule susceptible de faire également augmenter le prix moyen des chambres.
Commentaires
Commentaires sur L’Intercontinental ne connait pas la crise
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5 mars. Si l’ultra-luxe, à Lyon, reste une denrée quasi-inexistante, le luxe, lui a toute sa place. Ce magnifique hôtel prouve qu’à Lyon, il y a de la place pour une clientèle très aisée, voyageuse, avide de découvertes, d’Histoire, de gastronomie… Deuxième point : Emirates, en ouvrant en 2012 une ligne directe Dubaï-Lyon, permet à toute une clientèle venue de Chine (enfin quand ils reviendront) d’Australie, du Japon, d’Inde, d’Afrique du Sud, de Singapour, etc… de venir à Lyon, ce qu’ils n’auraient certainement pas fait avant l’ouverture de cette ligne, qui reste une formidable aubaine pour l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. On comprend que Toulouse et Marseille, entre autres, rêvent de voir Emirates s’installer sur leurs tarmacs respectifs…
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Les happy fews vont pouvoir apprécier le melting-pot place du pont et les ghats du Rhône version locale !
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« la clientèle étrangère seule susceptible de faire également augmenter le prix moyen des chambres »
En 10 ans et 3 mandats présidentiels, pauvre France ! -
Trop cher pour nos cons..patriotes, cocus des socialo-libéraux !
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Un article qui va défriser les bien pensants et bobos victimaires !
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Un hôtel qui fait rugir la boboland à vélo !
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