Suppression de 1700 places auto : « ce peut être catastrophique »

Publié le 18/11/2022

La suppression de 1700 places de stationnement dans les parkings de Lyon parc auto (LPA) n’en finit pas de faire parler d’elle. Même si, comme le précise Fabien Bagnon, le président de LPA dans notre dernier numéro, 500 en réalité sont attribuées aux véhicules électriques et 300 à l’autopartage. Ce vendredi, le maire du 2e arrondissement, Pierre Oliver (LR), animait une conférence de presse. Parmi les présents, Christophe Marguin, le président des Toques blanches lyonnaises. « Ce peut être catastrophique pour nous », a d’emblée posé ce dernier. « Travailler avec du local c’est bien, mais ce n’est pas suffisant », a complété Thierry Fontaine, président départemental de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), visant la clientèle extérieure à l’agglomération.

Une commerçante présente a dit craindre un report de l’activité sur les commerces de périphérie, accessibles en auto. D’autant que la saturation des parkings de Presqu’île le samedi a été soulignée par Pierre Olivier, qui estime que le temps d’attente aux entrées pouvait parfois approcher une heure. Interrogé sur les piétonnisations envisagées par les exécutifs municipaux et métropolitains, l’édile préfère « des zones de rencontre » où, comme rue Bellecordière, les voitures peuvent rouler mais où les piétons sont prioritaires. Il défend aussi le maintien du stationnement de surface.

Ce vendredi, tous ont en revanche approuvé le développement des stationnements électriques. Pierre Oliver y voit même une deuxième étape de transformation de la Presqu’île, après l’aménagement par Michel Noir de parkings souterrains qui avaient libéré l’espace public en surface. Poussant la logique un plus loin, un commerçant de la rue Emile-Zola a même questionné « le retour des voitures en ville », compte tenu de la part plus importante de véhicules non polluants.

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