Villeurbanne : la ZAC Gratte-Ciel prend son envol

Publié le 20/09/2022

Architecture sur mesure, centre-ville agrandi, nouveau commerce, le projet de la ZAC Gratte-Ciel a été officiellement lancé ce mardi 20 septembre avec l’annonce de la signature des premiers permis de construire. 

Le grand projet de la ZAC Gratte-Ciel Nord va enfin prendre son envol à Villeurbanne. Cédric Van Styvendael, le maire de la commune a assuré ce mardi que les premiers permis de construire de l’îlot C ont été signés en septembre et que ceux des îlots A e
t B allaient l’être d’ici la fin de l’année. Ainsi, les travaux de ce prolongement de centre-ville vont pouvoir avoir lieu dès le début d’année 2023. À terme, la ZAC accueillera 1800 habitants dans 855 logements, 1600 élèves, 40 nouveaux commerces et 200 emplois. 

« Un projet sur mesure »

« Ce projet exceptionnel par son urbanité. Nous avons fait le choix de la densité, mais une densité raisonnable et aimable où les gens se sentent bien chez eux. Cette ville dense s’inscrit dans la prolongation du quartier existant à travers un projet sur mesure qui n’est pas un énième exosquelette que l’on peut déjà trouver ailleurs en France », a déclaré Nicolas Michelin, architecte-urbaniste en chef du projet Gratte-Ciel. « Avec ce projet, Villeurbanne va devenir le cœur de la métropole au même titre que Lyon », s’est félicité de son côté Bruno Bernard, le président de la métropole de Lyon. 

Ce cœur de ville élargi reprendra ainsi la même trame architecturale et les mêmes cotes que les immeubles bâtis dans les années 30 par Morice Leroux sur commande de Lazare Goujon, le maire de l’époque, tout en apportant une touche de modernité, chaque nouvel ouvrage ayant son propre geste architectural et sa propre couleur. Ces bâtiments n’auront d’ailleurs de Gratte-Ciel que le nom puisqu’ils ne seront pas considérés comme des « immeubles de grande hauteur » ne dépassant pas les cinquante mètres de hauteur.

Du logement abordable et social

Parmi les 855 logements créés, 60% seront des logements aidés et 40% en marché libre dont près des deux tiers à prix plafonné. Une volonté affichée de la part de l’exécutif municipal et métropolitain de ne pas laisser les tarifs s’envoler. « Il n’est plus possible qu’à Lyon et Villeurbanne on s’approche parfois des 7500€ le m2. Et je le dis avec fermeté, l’encadrement des loyers est du pipi de chat comparé à ce que nous sommes près à faire sur la limitation des prix du foncier à l’avenir », a prévenu Cédric Van Styvendael. 

La livraison des îlots A, B et C est attendue pour mi-2026. En tout 104 millions d’euros vont être investis par la puissance publique dans ce réaménagement.