Confluence : le parking qui « dévoiturise »

Publié le 15/04/2022

Bordée par l’autoroute, la Confluence se perçoit toujours comme un écoquartier. Alors qu’une part du cours Charlemagne a été piétonnisée, qu’un 2e parking souterrain prévu sera vraisemblablement abandonné (Nouveau Lyon n°47), une nouvelle initiative est lancée en faveur de transports décarbonnés. Dans le parc de stationnement LPA Marché Gare, seront mis à disposition des vélos triporteurs électriques (pouvant embarquer jusque 250 kg), notamment pour desservir les particuliers du quartier ayant fait des achats sur Internet. Ils sont notamment prévus pour recevoir des marchandises acheminées par vans hybrides ou électriques, chargements et déchargements se faisant en surface. Le service est entièrement proposé par l’entreprise Swoopin.

Comme l’explique Maxime Valentin, directeur de l’innovation à la SPL Lyon Confluence, si la mobilité des personnes change en faveur de la démotorisation et des modes actifs, celle des marchandises reste très dépendante du pétrole. Fabien Bagnon, président de LPA, l’a rappelé : ce type de dispositifs est appelé à se développer dans l’agglomération, avec de grands hôtels logistiques comme prochainement au port Edouard-Herriot, et des équipements plus petits comme celui-ci. L’objectif étant de réduire l’entrée en cœur de ville de poids-lourds. Par ailleurs, ce même parking va proposer des cellules de consigne pour entreposer des matériels de chantier, évitant aussi des allers-retours en camions. Un service proposé cette fois par la société Rexel.

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Commentaires sur Confluence : le parking qui « dévoiturise »

  • Bernard dit :

    Il y a quelques années, un semi remorque turc venu livrer des grossistes en vêtements du 6ème arrt est resté coincé plus de 24 heures en tournant dans un croisement de rues, à cause d’un chantier de construction dans l’angle.
    Rien que pour éviter de telles âneries, le transfert sur petits véhicules pour le « dernier kilomètre » me paraît une bonne chose.