L’immobilier ancien tire les volumes de vente

Publié le 14/04/2022

La chambre des notaires du Rhône a présenté l’état du marché en 2021 avec une année record au niveau des volumes de ventes dans le département : +16 %.

+ 23 % pour les terrains à bâtir, +19 % pour les appartements anciens, + 15 % pour les maisons anciennes et (seulement) + 3,1 % pour les appartements neufs. Telles sont les tendances des volumes de ventes présentées par la chambre des notaires du Rhône pour 2021. Sachant qu’évidemment, au-delà d’un pourcentage d’augmentation plantureux, les volumes concernant les terrains à bâtir sont sans commune mesure avec les ventes dans l’ancien, cinq à dix fois supérieures.

Autre facteur rassurant : les prix ne s’envolent heureusement pas comme les volumes. On est à +4 % pour les appartements anciens (3 930 euros du mètre carré comme prix médian soit + 9,5 %) et +10 % pour les maisons anciennes.

Effet covid oblige, outre la recherche de maisons anciennes, la demande et la hausse des prix se concentrent sur la périphérie de Lyon (5e et 9e arrondissements) et les extérieurs là où elle reste modérée sur Lyon et Villeurbanne. La hausse dans le neuf (+ 5,4  % avec un prix médian à 4 850 euros du mètre carré) s’expliquant quant à elle par la raréfaction des fonciers et de la délivrance des permis de construire.

Pas (trop) de décote pour les passoires thermiques

Les deux ou trois pièces gardent les faveurs des acheteurs. Au-delà, on se pose la question d’acquérir une maison. Dans le Rhône, le prix de vente médian est de 365 000 euros (+7,9 %). Les communes qui ont connu la plus forte progression : Limas et les portes des Pierres dorées, Vénissieux et Saint-Laurent-de Mure.

Le profil des acquéreurs dans le Rhône est le suivant : cadre supérieur (36 % et même 51 % à Lyon) de 30 à 39 ans (35 %), habitant le Rhône (83 %) pour une durée de détention du bien de moins de cinq ans (31 % des cas).

Autre constat réalisé par les notaires du Rhône, même si au niveau des étiquettes énergétiques, certains logements ont été qualifiés de passoires thermiques, la demande fait que les « mauvais élèves » ne sont pas tans punis que ça concernant les ventes et leur prix moyen.