La Villa florentine en ses appartements
Publié le 14/04/2022
Le luxueux hôtel des pentes du Vieux-Lyon étend son offre de 29 chambres avec cinq vastes appartements à disposition de ses riches clients.
Luxe, calme et volupté : le vers de Baudelaire sied parfaitement aux lieux. Le restaurant de la Villa florentine avait déjà fait peau neuve durant le confinement avec une verrière au vitrage dynamique (régulation thermique, teinte automatique en fonction de la luminosité) permettant de profiter de la terrasse et de son panorama toute l’année. Un investissement de 700 000 euros.
Le groupe Arteloge étend désormais son offre de logements. Outre les 29 chambres d’origine, le rachat d’un bâtiment attenant permet désormais de proposer aux clients fortunés cinq appartements à la location. De 110 m2 à 148 m2, leur visite donne le tournis. Tous bénéficient évidemment d’une vue imprenable sur la piscine de l’hôtel, les toits du Vieux-Lyon, la primatiale Saint-Jean et derrière toute la ville jusqu’au Mont-Blanc.
1 000 à 2 500 euros la nuit
Escalier du XVIIe siècle, plafonds à la française, parquet en point de Hongrie, pierres apparentes, objets chinés donnant à chaque logement et ses deux ou trois chambres un style propre, luminaires, tissus, rideaux et velours venant des meilleures enseignes… rien n’est trop beau pour la clientèle familiale et essentiellement étrangère visée. Luxe suprême : le penthouse dont la verrière offre la vue sur la basilique de Fourvière tandis qu’une terrasse tropézienne permet de contempler la ville à l’abri des regards. Si tout cela n’a pas de prix, la location a un coût : 1 000 euros à 2 500 euros la nuit.
La nécessité de casser les appartements existants pour en réaliser de plus grands a engendré 300 000 euros de travaux. Mais pour Eric Giorgi, pdg d’Arteloge, le plus difficile était ailleurs. Il lui a fallu quatre ans pour obtenir le changement administratif d’affectation du bâtiment. Transformer des appartements d’habitation en meublé hôtelier a nécessité de trouver, en compensation, un accord avec Ogic qui a transformé non loin de là une école en logements.
Le groupe, qui a toujours privilégié une clientèle étrangère de proximité (Suisse, Belgique) est confiant quant à la tendance du marché. Les clients reviennent dans le luxe, comme le montre un taux d’occupation de 85 % en 2021.
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