Gouvernance de la Métropole : les polémiques continuent

Publié le 19/10/2021

La réunion de la commission permanente, lundi, a donné lieu à de nouveaux incidents entre majorité et oppositions. 

Philippe Cochet (LR), Marc Grivel (Synergies), et les frères ennemis du collombisme David Kimelfeld et Louis Pelaez parlant d’une même voix pour dénoncer – à l’occasion d’une suspension de séance – l’attitude « hautaine et méprisante » voire « autoritariste » d’un Bruno Bernard ne tenant pas compte des avis de son opposition ou de ses engagements de dialogue du dernier conseil métropolitain. Tel est l’image qu’ont renvoyé  les oppositions métropolitaines lors de la réunion en présentiel de la commission permanente ce lundi.

A les entendre, les propos étaient « humiliants » pour les conseillers métropolitains d’opposition avec lesquels le président refuse de traiter directement.

Prise de distance

De son côté, Bruno Bernard a dénoncé la recherche systématique de polémiques et d’incidents, rappelant que Philippe Cochet l’avait traité de dictateur auparavant ce qui n’était guère amène. Pour lui, il reste dans la ligne qu’il s’est fixé  : un dialogue direct avec les maires pour lequel il n’a pas besoin des conseillers métropolitains d’opposition comme intermédiaire.

A noter la prise de distance des deux élus du groupe d’opposition La Métropole Pour Tous – Pierre Chambon et Izzet Doganel. Dans un communiqué, ils soulignent que toutes les oppositions ne sont pas sur cette longueur d’ondes, fustigeant au passage la critique systématique des actions de la majorité, eux-mêmes préférant se positionner au cas par cas plutôt que dans un refus en bloc.