Miprom : des perspectives et des interrogations

Publié le 01/10/2021

Le promoteur relève un coup d’arrêt selon lui inédit en matière d’obtention des permis de construire.

Nouveau siège – occupé jusqu’au printemps dernier par Anahome – dans le 6e arrondissement, nouveau showroom… mais toujours le même franc-parler. Onze ans après avoir créé Miprom, Laurent Millara n’a pas beaucoup changé. Passé de 2 à 22 collaborateurs en une décennie, le promoteur ne garde pas sa langue dans sa poche pour évoquer son activité.

Avec 1 500 logements en portefeuille répartis dans une vingtaine d’opérations en cours de montage sur les quatre à cinq années à venir, « en théorie nous avons de belles perspectives« , estime-t-il. En pratique, c’est moins simple. D’Ecully à Marcy-l’Etoile en passant par Oullins, Lyon ou Vénissieux, les permis de construire se font attendre. « Auparavant un promoteur craignait les recours qui sont le cancer de cette profession. Aujourd’hui, pour avoir un recours, encore faut-il avoir un permis signé« , rappelle Laurent Millara.

Entre les refus et les manœuvres parfois dilatoires, c’est la première fois qu’il ressent un tel coup d’arrêt dans l’avancement des projets. Les communes qui ne paient plus d’amendes pour manque de logements sociaux et n’ont donc pas de nécessité de bâtir montrent désormais des réticences à construire. Mais pour le promoteur, l’arrivée de nouveaux et jeunes maires « qui ont besoin d’appréhender ces questions » recèle aussi une part de l’explication. Même si Miprom se targue d’être dans l’échange et la concertation avec les édiles. « J’ai une visibilité à cinq ans sur mon carnet de commande, assure-t-il. Mais je ne sais pas si je vais pouvoir le mettre œuvre ni dans quelles proportions entre la constructibilité et ce qui en ressortira« .

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