L’Autre Soie rentre dans le dur

Publié le 02/09/2021

Après deux ans d’occupation temporaire, les travaux ont commencé sur le site de l’ancien IUFM côté villeurbannais de la Soie. A terme, l’ensemble accueillera 278 logements de toutes sortes ainsi que des activités économiques et culturelles avec notamment la salle de concert de 1 000 places du CCO.

« Une utopie urbaine», rien de moins. Voilà comment Cédric Van Styvendael qualifie l’Autre Soie, en référence à un autre projet utopique, celui des Gratte-Ciel. Lancé en 2016 alors que le maire de Villeurbanne dirigeait le bailleur social Est Métropole Habitat (EMH) et le GIE La Ville Autrement – les porteurs – ce chantier est entré dans le dur cette année.

Après deux ans d’occupation temporaire de préfiguration mêlant activités culturelles, économie sociale et solidaire et hébergement d’urgence, la réhabilitation du bâtiment patrimonial – signé d’un élève de Tony Garnier, Georges Curtelin – a commencé. En 2023, il accueillera une résidence étudiante notamment destinée aux jeunes réfugiés qui comptera 57 studios et 10 colocations. EMH mettra également à disposition d’Alynéa des logements et locaux pour un centre parental destiné à accueillir de jeunes parents en situation de vulnérabilité.

Parc auto-géré

Sur le lot B, qui doit également être livré en 2023, on trouvera un habitat participatif de 18 logements, un foyer de vie solidaire (13 logements), du logement dédié aux sans-abris et du locatif social (25 logements). Le lot D, qui doit aussi voir le jour d’ici 2023, accueillera de son côté la salle de concert du CCO (1050 places), une salle de danse, un studio de création numérique, une pépinière d’entreprise, un atelier d’adaptation à la vie active et 50 logements en accession sociale à la propriété pilotés par Rhône Saône Habitat. Le dernier lot n’arrivera que dans un second temps, en 2026. Cette résidence sociale de 91 places remplacera l’habitat modulaire actuellement installé sur le site dont le déménagement en 2023 conditionne la suite de cette partie du projet.

Outre le réemploi de 1 800 tonnes de matériaux (20  % du total) qui a pour une part motivé le financement européen de ce projet à 70 millions d’euros, l’Autre Soie recèle une particularité : elle va abriter en son sein le premier parc co ou auto-géré de la Métropole. La programmation de cet espace déjà largement arboré devant s’effectuer au fil de l’eau en lien avec les occupants.

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