Pas d’effondrement dans le logement

Publié le 02/07/2021

Les chiffres présentés le 1er juillet par la FNAIM du Rhône montre que la Métropole reste dynamique en la matière malgré la période et les prédictions alarmistes de certains.

« Il y a des questions, des adaptations mais pas l’effondrement que certains prédisaient l’an dernier, remarque Nicolas Bouscasse, le président de la FNAIM du Rhône. La hausse des prix se poursuit car nous sommes dans une Métropole européenne dynamique« . Avec, à fin mars, un cumul des ventes sur douze mois totalisant 25303 logements dans le Rhône, la hausse est de +5  % par rapport à 2020 montrant un bon début d’année.

Comme partout en France, les professionnels constatent dans la Métropole une transition des agglomérations au profit des périphéries voire de plus loin vers des maisons. L’avantage de cette situation, selon Nicolas Bouscasse, c’est que c’est dans ce secteur qu’il y a le plus de passoires thermiques. Cette migration devrait donc entrainer une hausse des rénovations énergétiques.

 

Autre indice intéressant, la confiance des ménages qui repart à la hausse sans toutefois retrouver pour le moment son indice pré-confinement.

Côté prix, on est en moyenne à 4 111 euros le mètre carré dans le Rhône pour un appartement et 3216 euros pour une maison. A Lyon, pour un appartement, le prix moyen du mètre carré passe à 4 456 euros. Soit +3,9 % ou, en pouvoir d’achat, une baisse de 1,6 mètre carré. Avec évidemment de fortes disparités d’un arrondissement à l’autre.

La ville se trouve au troisième rang national, loin derrière Paris (10 371 euros) et juste derrière Bordeaux (4 753 euros). Ce qui vaut également pour la surface achetable avec un même budget dans différentes villes françaises.

Côté loyers, le prix médian au mètre carré se situe à 13,69 euros (+3,7  %). La FNAIM se veut désormais plus prudente concernant l’encadrement des loyers pour lequel des discussions sont en cours avec la Métropole. La mise en œuvre du dispositif ne devrait pas intervenir avant septembre. Ce qui veut dire que le logement étudiant – qui sera alors largement loué – ne sera que peu touché cette année.

Parmi les sujets d’inquiétude, la demande post Covid d’extérieurs et d’une pièce servant de bureau qui rend moins attractifs certains logements, l’augmentation au PLUH du coefficient de pleine terre qui risque d’empêcher certaines opérations et par ricochet renchérir le prix de l’ancien.

 

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