Part-Dieu : l’offre gourmande au sommet
Publié le 09/06/2021
Ce mercredi a été inauguré le toit du centre commercial de la Part-Dieu. Le complexe complète notamment son offre de restauration.
Vous trouviez que la Part-Dieu manquait de restauration ? Ce sera peut-être bientôt une destination prandiale, comme la rue Mercière ou la rue des Maronniers. Le centre commercial a inauguré ce mercredi ses nouvelles tables à l’occasion du déconfinement.
Au 2e étage de la nouvelle extension (côté Crayon), ouvre le food society. Dix kiosques de restauration organisés comme la Commune (Gerland) au milieu de mobiliers recyclés et avec un engagement zéro plastique. Parmi eux, la mère Brazier, Taybe (falafel), Blend (smash burgers), café terroir (dirigé par Jean-François Têtedoie, fils du chef étoilé) Rivière Kwai et la Fabrique givrée (glaces).
Une offre complétée par celle du sommet du complexe commercial : 25 brasseries et kiosques, accessibles depuis le toit et depuis l’intérieur, sous le verrière (4000 m2). On y trouve des enseignes nationales, comme Big Fernand, Copperbranch, Panasia ou DS Café, et des Lyonnais (le resto-pub Bentomania, l’extraterrestre Ephemera ou Rooftop « aux accents new-yorkais »…). Et comme il faut bien ensuite éliminer, à partir du 18 juillet, vous pourrez faire un tour à la salle d’escalade (Hapik). 35 murs à crapahuter en famille. Le cinéma UGC (18 salles), lui aussi, attendra mi-juillet pour ouvrir.
Cette inauguration de ce jour a été l’occasion de promouvoir l’accessibilité du toit. « C’est la nouvelle place de la Part-Dieu », a vanté Winy Maas (cabinet MVRDV). Si Grégory Doucet, maire de Lyon, a rappelé que le centre commercial avait été « posé comme une boite » en 1975, le voici à présent ouvert sur le quartier, à la faveur de la Lanterne, le nouvel accès côté Crayon, et les escaliers conduisant au sommet. « Je me réjouis de cet arrimage, de voir ce lieu de vie raccroché au sol », a-t-il dit. Bruno Bernard, président du Grand Lyon, se félicite « de l’ouverture sur la ville et de l’espace donné aux piétons ».
La végétalisation promise ne saute cependant pas complètement aux yeux, même si 79 arbres et arbustes ont été plantés. Les plus hauts ont été positionnés au-dessus de l’extension, le bâtiment historique ne pouvant supporter trop de poids. « La dalle fait un peu peur avec la chaleur », a soufflé Bruno Bernard. « Il faut que ça pousse », a admis Alexis Dubois, directeur de développement chez Unibail Rodamco Westfield. L’architecte Winy Mass voit trois conditions pour éviter l’ilot de chaleur : le revêtement blanc du bâti et des sols pour réfléchir le rayonnement solaire, la végétalisation qu’il estime pouvoir être encore complétée par des pots et des ombrières, à proximité des terrasses.
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