Logement : baisse des transactions et hausse des prix

Publié le 02/12/2020

Selon les chiffres présentés par la FNAIM, loin d’une crise de l’immobilier, le marché rhodanien demeure pour le moment sur la tendance des dernières années. Reste à savoir ce qu’il en sera en 2021.

C’était prévisible. Crise sanitaire oblige, les visites de logement ont été limitées en 2020 et les ventes s’en sont ressenties. Dans le Rhône, la FNAIM enregistre une baisse de 9  % des transactions sur douze mois à fin septembre. Reste qu’avec 25 600 ventes, la tendance haussière demeure tant sur cinq ans (+32,1 %) que sur dix ans (+19,9 %). Surtout, les visites de maisons post confinement par des familles rêvant de s’installer plus loin de la ville ne se sont dans l’ensemble guère concrétisées. Principal frein à ce changement de vie: l’accessibilité. A défaut d’aller par exemple du côté de l’Arbresle, ce sont des communes plus proches de Lyon qui ont pu bénéficier de cette évolution comme la Tour-de-Salvagny, Décines, Saint-Genis-Laval ou Oullins avec l’arrivée programmée du métro.

A Lyon les prix médians par arrondissement peuvent receler de très grands écarts en fonction de la nature du bien et de sa situation.

L’offre étant inférieure à la demande, les marchés de l’achat et de la location restent tendus, l’agglomération continuant au demeurant à gagner des habitants. Sur les appartements à la vente, on est à +12,3 % entre juin 2019 et juin 2020 (prix médian : 3 590 € le mètre carré). Sur les maisons, +4  % (prix médian 322 500 €). A Lyon, à 4 289 € le mètre carré, la hausse est de 5,4 %. La capitale des Gaules demeure la troisième ville la plus chère de France derrière Paris et Bordeaux. Selon le président de la FNAIM du Rhône, Nicolas Bouscasse, la pénurie de logements risque d’augmenter durant les deux prochaines années.

Du côté des locations, le mètre carré se situe à 14,9 €  à Lyon et 13,3 € en périphérie. Soit des loyers médians de 820 € et 748 €. Concernant les nouveaux baux, la FNAIM constate une hausse de 10 % à Lyon entre 2018 et 2020 et de 20 % dans la Métropole. La question étant de savoir s’il s’agit d’un effet préventif en vue de l’encadrement des loyers annoncé pour 2021.

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