Bel Air Camp : « une forme de renaissance »

Publié le 25/03/2020

Le promoteur DCB, gestionnaire de ce complexe dédié aux entreprises industrielles, a dû relocaliser ses locataires à la suite d’un incendie.

Didier Caudard-Breille se rappelle de cet « octobre noir ». Le 8 de ce mois, un incendie a ravagé Bel Air Camp, ce lieu spécifique, ni coworking, ni incubateur mais qui héberge les entreprises industrielles (R&D, robotique, design industriel…) dans leur développement, proposant des baux flexibles. Le promoteur, également gestionnaire du site, a dû rapidement trouvé une solution pour les occupants. Bel Air industrie (7000 m²) reste à proximité immédiate, incluant un FabLab et une ligne d’assemblage citadine, permettant de concevoir des produits en grand nombre. Quant à Bel Air business, il a finalement trouvé des locaux dans un bâtiment, le Fakto (3000 m²), situé à plusieurs centaines de mètres, près de la gare de Villeurbanne.

Un bail de six ans a été signé avec la Sham, le propriétaire. Le toit a été refait, des travaux étaient jusqu’à ces derniers jours pour les aménagement intérieurs. L’ensemble comptera une quarantaine de bureaux de 10 à 350 m². 18 anciens membres ont répondu présent et ont emménagé entre Noël et jour de l’An. « C’est une forme de renaissance », résume Didier Caudard-Breille. « On a su rebondir, retient Pauline Siché-Dalibard, directrice de Bel Air Camp. Plus qu’un lieu, c’est une communauté ».

Comme pour Bel Air 1, le complexe fait la part belles aux « communs » : cuisine, salle de détente (ping-pong, baby foot…), salle de sieste, espaces événementiels… Plusieurs services partagés sont proposés comme un CE mutualisé ou le recours à un coiffeur ou un ostéopathe. « C’est une offre unique sur le marché », témoigne une utilisatrice, Alisson Foucault (UniVR studio), qui perçoit « une énergie dans ce lieu ».

Sur le site incendié, DCB a déposé le permis de démolir. Didier Caudard-Breille souffle avoir un projet « plus food », sur 10 000 m², qui se veut « excessivement innovant ».

 

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