Parc Saint-Antoine : le bout du tunnel

Publié le 05/03/2020

Après six ans de travaux, le dernier né des parkings de LPA doit (enfin) ouvrir à la rentrée.

Adieu les grues. La place d’Albon, qui accueillera la sortie du parking, doit être libérée cet été, tandis que les derniers travaux souterrains liés aux équipements techniques se poursuivront. C’est en septembre-octobre qu’ouvrira officiellement le parc Saint-Antoine avec ses cinq niveaux en sous-sol, ses 770 places pour les voitures et ses quelque deux cents stationnements vélos sécurisés. Et encore, en visitant aujourd’hui le parking en travaux, on peine à croire que la fin du chantier approche. Les travaux de terrassement du dernier niveau sont encore en cours.

Les causes du retard de ce projet – qui a duré deux fois plus longtemps que prévu – sont connues. Outre les recours juridiques des riverains qui ont fait perdre deux ans, il y a eu la découverte de villas romaines avec leur sol en céramique sous la place d’Albon, de trois petites statuettes des IIe et IIIe siècles, puis celle d’habitations des XIe et XIIe siècles, sans oublier les bases du pont du Change, un quai historique bien plus large que prévu, un puits en pierre inconnu et les fondations d’immeubles récents non conformes aux plans et donc insuffisantes… Pendant toutes ces années, le budget s’est envolé. On est passé de 35 millions d’euros pour les premières estimations à 60 millions aujourd’hui.

En attendant les Terrasses de la Presqu’ile

Il n’y a toutefois pas eu que des mauvaises surprises. Les eaux d’exhaure pompées pour éviter toute inondation sont de 10 m3/heure. Soit dix fois moins qu’envisagé car la roche a été moins fracturée que prévu.

Parmi les réalisations attendues, il y a les 200 m2 d’espace de service, au-dessus du parking proprement dit, où va intervenir l’artiste Véronique Ellena qui travaille notamment la céramique et les vitraux. Son œuvre portera sur le rapport aux découvertes archéologiques et sur l’aspect intérieur / extérieur. Avec notamment une « fausse » baie vitrée sur la Saône offrant une image de l’ancien pont du Change.

Tout ne sera pas pour autant fini à la rentrée puisque vont ensuite débuter les travaux des Terrasses de la Presqu’ile, entre Saint-Nizier et les berges avec des quais hauts et bas conçus par Jean-Michel Wilmotte. Rendez-vous, normalement, pour l’inauguration en 2023.

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