Kimelfeld détaille sa « qualité de vi(ll)e »

Publié le 25/11/2019

Le président de la Métropole et candidat à sa succession était l’invité d’une table ronde sur ce sujet organisée lors des Rencontres d’automne de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).

L’objet de l’échange était certes un cas concret, l’opération Jardins sur Saône (178 logements) réalisée dans la Zac de l’Industrie à Vaise, mais David Kimelfeld est allé au-delà. A l’occasion de la table ronde intitulée « Si l’on faisait rimer qualité de vie et qualité de ville ?« , organisée lors des Rencontres d’automne de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), le président de la Métropole et candidat à sa succession a livré sa vision du thème à quelques mois des élections.

Il a relevé des enjeux de quatre ordres : transition écologique et énergétique, enjeux sociaux et enjeux de participation de la population. Selon lui, ces défis sont incontournables « si on veut maintenir l’attractivité de la Métropole et garder les entreprises sur notre territoire. On a longtemps parler de la concurrence de Paris ou des métropoles européennes mais il y a désormais aussi Rennes ou Nantes. Nous devons donc être plus performants sur la transition énergétique que ce soit avec le développement des transports en commun, de la zone de faible émission (ZFE) ou de la rénovation du bâti ».

Meilleure concertation

Pour le président de la Métropole, il s’agit également d’être volontariste pour maitriser le prix du foncier face à un coût du logement qui explose afin de favoriser la mixité sociale. « Notre attractivité s’effrite aussi du fait de la difficulté des classes moyennes à se loger« , assure-t-il. A ses yeux, les zones d’aménagement concerté (Zac) et la création de l’OFS (Office foncier solidaire) doivent contribuer au contrôle du foncier et à la maîtrise des coûts.

Il considère enfin que la demande de participation des citoyens va au-delà des concertations réglementaires et que ceux-ci doivent mieux être consultés en amont des projets pour les faire accepter. Et de prendre l’exemple du PLU-H (plan local de l’urbanisme et de l’habitat) dont la longue gestation est notamment due à la concertation avec les maires élus en 2014 afin de prendre en compte leurs aspirations et à celle avec les professionnels du secteur.

Aides ciblées aux communes

Une balle reprise au bond par Hervé Simon, le président de la FPI Rhône et Métropole, qui a insisté sur la pédagogie dont chacun devait faire preuve pour expliquer les intentions du nouveau PLU-H aux citoyens, par exemple en matière de densité urbaine. « Sur ces questions aussi, il y a une part de ressenti. Un meilleur dialogue et une meilleure association des habitants contribueront à mieux faire accepter les projets« .

Relevant de son côté que les réticences des communes en matière de construction venait également de leur capacité à financer les équipements publics les accompagnant, Michel Le Faou, vice-président à l’urbanisme du Grand Lyon, a quant à lui évoqué des aides de financement ciblées de la part de la Métropole pour que cette question ne soit plus un frein.

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