Fête des Lumières : pour commencer à rêver
Publié le 10/11/2019
37 sites, 65 œuvres, un festival qui s’étendra cette année du jeudi 5 au dimanche 8 décembre… voici, en quelques créations, ce que vous pourrez contempler lors de l’édition 2019.
Mystérieux Terreaux
Une Petite histoire de la lumière (Spectaculaires, Les Allumeurs d’images) nous emmène en toute poésie dans les coulisses de la Fête des lumières avec un hommage à l’architecture de Lyon. Comme toujours, la configuration de la place permettra un spectacle en quatre dimensions avec les façades alentours. L’œuvre demeure pour le moment encore assez mystérieuse.
Fresque céleste sur la colline
Les Cueilleurs de nuages (Cozten) vont prendre place – monumentalement – sur les quais de Saône en se déployant de la cathédrale au palais de justice tout en grimpant jusque sur les façades de la basilique via le jardin du rosaire. Il fallait bien un tel panorama pour permettre à une famille de géants de… cueillir des nuages.
Cathédrale végétalisée
La primatiale Saint-Jean, de par son architecture, demeure un support privilégié de la Fête des Lumières. Cette année, avec Genesis (Théoriz Studio), elle va à la fois prendre un aspect nature et un aspect contemporain. De la création des astres à l’ère digitale en passant par l’apparition de l’eau et la révolution industrielle. Soit l’évolution du monde sur un unique édifice qui a lui-même traversé les siècles.
Création live place Sathonay
Avec The Great indecision council (Romain Tardy) c’est vous qui faites le programme. Autour de la statue centrale, 18 modules diffusent en temps réel les recherches les plus fréquentes sur Google. Ou quand l’utilisation privée du moteur de recherches alimente l’espace public.
Star wars à l’Hôtel-Dieu
Dans la cour du midi, ce ne sont « que » des bras articulés – vingt au total – qui agitent en rythme des faisceaux lumineux. Mais les premières images de Coda (Scale et Lucie Antunes) font diablement penser à un ballet de sabres laser dignes de la Guerre des étoiles.
Dans la lumière place Antonin-Poncet
Le Pavillon (Sébastien Lefèvre) va non seulement se dresser sur la place, mais vous pourrez surtout aller dessous et donc contempler de l’intérieur ces « cordes » lumineuses maillées qui forment un filet virtuel dans lequel vous serez irrémédiablement pris.
Dans la prairie à Bellecour
Prairie éphémère (Tilt et Porté par le vent) c’est la promesse de se balader dans un univers fantasmagorique avec 500 tiges de 3,5 à 4,5 mètres de haut dignes de la pampa dans laquelle se déploient des Luminéoles. C’est-à-dire – selon le regard que vous leur portez – des oiseaux ou des poissons volant entre 15 et 40 mètres d’altitude. A chacun de développer son imaginaire dans cet ensemble. D’autant, que ces bestioles géantes pourraient se transformer en cas de pluie…
Flipper, Dundu et autres colosses
Faites vos jeux (Stéphane Durand et Patrick Laurino), place du Griffon, vous fait changer de dimension avec un flipper géant (six mètres par six et trois de haut). Spark ! Giants of lights (Worldbeaters music / Dundu), c’est le retour des marionnettes qui vont parader aux rythmes des percussions sur les quais de Saône. Quant aux Colosses du pont Bonaparte, ils vont servir de teaser à la Fête des Lumières avec une installation le week-end précédant.
Le clou en clôture sur la Saône
Une rivière de lumières (Poïesis) ce sont… 20 000 petites embarcations lumineuses sur la Saône le dimanche soir entre les passerelles Saint-Vincent et Saint-Georges… si le temps le permet. Respect de l’environnement oblige, bois, cire végétale naturelle de colza et mèches en coton bio sont au menu. Tous ces petits bateaux portant chacun le vœu d’un spectateur seront récupérés à l’issue du spectacle. Ils seront accompagnés de deux cents embarcations – kayaks notamment – pour une déambulation qui devrait ainsi figurer comme un record du monde en la matière.
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