Canicule, ozone, pollens, particules désertiques : le dur été 2019

Publié le 16/09/2019

A l’occasion de la journée mondiale de la qualité de l’air (le 18 septembre), l’observatoire Atmo Auvergne Rhône-Alpes dresse le bilan des derniers mois. Plusieurs épisodes caniculaires sont survenus en juin et juillet, plaçant l’été 2019 comme le 3e plus chaud des vingt dernières années – mais loin derrière celui de 2003.

Des niveaux élevés d’ozone ont été enregistrés. C’est un polluant estival secondaire formé à partir d’oxydes d’azote et de composés organiques volatils, eux-mêmes pourtant en recul au cours de la dernière décennie. Il faut donc interpréter ces pics à l’aune du réchauffement climatique qui vient agir comme un catalyseur. Les concentrations d’O3 ont cru de 27% en moyenne entre 2007 et 2018. Ce gaz est notamment responsable d’irritations des voies respiratoires et de l’affaiblissement du système cardiovasculaire.

L’été 2019 se caractérise aussi par une hausse des niveaux de pollens. Et l’arrivée de particules désertiques charriées par les vents, en provenance d’Afrique. Au final la région a connu  16 jours de vigilance.

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