Le scooter est équipé d'un système de géolocalisation au mètre près ainsi que d'un système d'antivol avec alarme et blocage de roues.

Et maintenant, les scooters électriques en libre-service

Publié le 19/02/2019

L’opérateur Indigo Weel vient de lancer son service de location de scooters électriques en libre-service à Lyon. Ce lundi 18 février, une première vague composée d’une centaine d’e-scooters a été déployée au cœur de la ville.

 

C’est une seconde étape du développement d’Indigo Weel à Lyon. Dans la veine de ses vélos en freefloating apparus en avril dernier, l’entreprise spécialisée en stationnement et en mobilité individuelle déploie, à partir de ce lundi et pendant une quinzaine de jours, plus de cent scooters électriques partout dans la ville. D’ici à cet été, 500 motocyclettes sont attendues. Ces nouveaux véhicules viennent compléter les vélos blanc et violet du groupe français, actuellement en cours de redéploiement dans les rues lyonnaises. La capitale des Gaules est la seconde ville française à bénéficier de ce nouveau service après Toulouse, équipée de 200 deux-roues depuis novembre. La vitesse des e-scooters n’excède pas les 45 km/h et ses deux batteries permettent de parcourir 100 kilomètres en autonomie.

 

Le e-scooter : service complémentaire au vélo

Complémentaire au biclou, le scooter électrique partagé répond à des usages différents comme des distances plus longues, des routes à fort dénivelés, des déplacements à deux (2 casques homologués dans le top case) ou encore des trajets plus pressés. « La distance moyenne d’un usager est de 5 à 6 kilomètres, contre 2 en vélo. De même qu’en scooter, une personne va plus facilement pouvoir accéder à la Croix-Rousse ou dans le 5e arrondissement », explique Jean Gadrat, directeur général d’Indigo Weel. Tout comme les vélos, les scooters électriques sont accessibles depuis une application. Pour en louer un, la société demande de photographier son permis de conduire, sa carte d’identité et de faire un selfie pour vérifier qu’une personne est bien majeure et en droit. Il suffit ensuite de scanner le QR code, situé sur le scooter pour le déverrouiller. Le coffre placé à l’arrière se déverrouille alors automatiquement. L’opérateur a également mis en place un système payant de réservation de scooter à distance qui s’étale sur 10, 20, 30 ou 60 minutes. Par ailleurs, une fonctionnalité « pause » permet d’immobiliser le véhicule lorsqu’un usager souhaite s’arrêter temporairement pour faire des courses ou se rendre à un rendez-vous.

Un système à cheval sur les bonnes pratiques

La zone de couverture des e-scooters délimitée dans l’application s’étend sur tous les arrondissements du territoire ainsi que sur une petite partie de Villeurbanne. Toutefois, elle comporte des zones d’exclusion où il est impossible de s’arrêter. C’est notamment le cas au quartier Saint-Jean, sur la Rue de la République ou encore dans les parcs. Afin de pouvoir se garer sur du mobilier urbain adapté, les places de stationnement deux-roues ont également été intégrées. En cas de non respect des règles, Indigo Weel a établi un système de pénalité variant de 7 à 150€ suivant le délit. En plus des papiers du véhicule, les utilisateurs disposent automatiquement d’une assurance en responsabilité civile ainsi qu’une assistance en dépannage au véhicule et protection juridique. Afin d’accompagner la prise en main des nouveaux véhicules, Indigo a noué un partenariat avec l’Ecole de conduite française (ECF) qui propose deux heures offertes à la conduite d’un scooter en ville. En décembre 2019, la société prévoit aussi d’installer à Lyon les scooters à 3 roues, les trottinettes ainsi que les voitures électriques.

 Célia Demolis

Infos pratiques

Horaires : 7 jours par semaine avec un service ouvert de 5h à minuit (batteries rechargées la nuit)

Tarifs : 3 euros les 20 premières minutes, puis 1 euro par tranche de 10 minutes supplémentaires

Le système de freefloating en évolution

Près d’un an après le déploiement de 5000 vélos en libre-service dans sept villes françaises, Indigo Weel a souhaité faire un retour d’expérience. Face au vandalisme très élevé (1/3 des vélos détériorés à Toulouse), l’opérateur français a dû revoir sa stratégie de freefloating. C’est pourquoi il s’apprête à équiper sa flotte d’un cadenas connecté. « Équipé d’une barre en acier à insérer dans un bouclier, le système est beaucoup plus résistant aux incivilités », développe Jean Gadrat. Le câble, plus épais, devra obligatoirement être accroché à un point fixe dans la rue. Le service demandera à ses clients de stationner le vélo sur du mobilier urbain prévu à cet effet, notamment sur les arceaux indiqués depuis l’application. Le but étant de créer des stations virtuelles. A la fin de sa location, l’usager devra impérativement prendre une photo du biclou, afin de démontrer qu’il est correctement stationné et qu’il respecte les nouvelles règles. Au moindre problème, le dernier trajet pourra alors être retracé. A Lyon, 2500 bicyclettes sont en cours de redéploiement jusqu’au mois d’avril.

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