Oasis Parc : un nouveau quartier niché à Lyon 8e
Publié le 19/01/2019
Encore à l’abri des regards, Oasis Parc se prépare à devenir un quartier résidentiel innovant. Alors que les travaux ont débuté il y a plus d’un an, le promoteur Vinci Immobilier revient sur les futurs logements, porteurs d’un nouvel écosystème.
Remettre la nature au cœur de la ville et l’humain au cœur de l’échange, telle est l’ambition des nouvelles constructions. A Lyon 8e, entre le territoire du Grand Trou et du Moulin-à-Vent, la première tranche d’Oasis Parc, un site résidentiel mixte, axé sur les innovations, commence à voir le jour. Non loin de Gerland (de l’autre côté des voies ferrées), le quartier va bénéficier de l’arrivée en fin d’année du tramway T6.
Oasis Parc : un concentré d’innovations
Ce vendredi, Vinci Immobilier, porteur du projet, posait symboliquement la première pierre. L’occasion de revenir sur la construction du futur quartier qui devrait être livré en décembre 2021 et qui devrait compter 690 logements (34700 m² de surface habitable). L’opération, orchestrée par Thierry Roche, l’architecte principal, s’élève à 120 millions d’euros. Accompagné de sept confrères, le professionnel a été guidé par trois grandes priorités : plus de nature, moins de pollution et davantage de mixité. Pour répondre au critère de diversité, Oasis Parc prévoit une résidence étudiante (90 logements), une centaine d’appartements aménagés spécifiquement pour les seniors (groupe Ovélia) mais également des logements conventionnés (151), intermédiaires (53) et d’accession à la propriété (279).
Pour que cette mixité fonctionne, la question du lien social est abordée. Objectif : reproduire « une atmosphère de village ». Ainsi des terrasses partagées et salles communes. Surtout une conciergerie numérique sera accessible à chaque habitant avec des services innovants comme la réservation de vélos électriques gérée par le groupe B2Bike, la réception de colis via des boites aux lettres connectées ou la livraison de fruits et légumes frais. Enfin, des activités artistiques ou de jardinage seront également proposées.
Une ville qui se reconstruit sur elle-même
Découpés en trois tranches de construction, les travaux ont débuté fin 2017 sur le site de l’ancienne clinique St Vincent de Paul, rue de Montagny. Une zone auparavant très fertile et propice aux maraîchages. Afin de ne pas dénaturer le patrimoine existant, les murs d’enceinte, la serre et le château d’eau sont par exemple conservés. Du côté de la flore, près de 300 arbres seront plantés, en plus des 130 conservés. Pour préserver la faune, 141 nichoirs seront disposés sur les façades d’immeubles ou sur les arbres pour accueillir plusieurs espèces volatiles . Au total, 30 espèces d’oiseaux continueront d’être protégées.
Célia Demolis
Laisser un commentaire