Immobilier ancien : – 2,80 m2 de pouvoir d’achat
Publié le 01/10/2018
En un an, les prix de l’immobilier ancien ont augmenté de 5,6% à Lyon, atteignant une moyenne de 3827 euros le m2.
Il y a une semaine, la fédération des promoteurs immobiliers se désolait de la baisse de 17% des réservations dans le marché neuf. Ce lundi, la FNAIM qui regroupe les professionnels de l’immobilier ancien, affichait à l’inverse un nombre record de 25 700 transactions dans le Rhône sur un an (chiffres arrêtés au 30 juin). Les augmentations de prix sont demeurées contenues à 3% dans le département et à 5,6% à Lyon intramuros, atteignant une moyenne de 3827 euros le m2. C’est moins que Bordeaux (3923 €/m2, + 9,1%) et Paris (9615 €/m2 (+6%) mais plus que Marseille (2697 €/m2, +1,8%). Ce qui fait dire à Anne de Planchard, vice-présidente de la Fnaim, que nous vivons dans « un marché raisonnable».
Sera-ce toujours le cas ? Alexandre Schmidt, président de la Fnaim, a laissé poindre une inquiétude venant du marché neuf. Un tarissement supplémentaire de la production de logements pourrait causer un report des acheteurs sur l’ancien, alimentant une hausse des prix plus marquée. « On espère qu’il y ait un peu plus d’offre sur le neuf, sinon on ne pourra pas loger tout le monde », a-t-il prévenu. Comme les promoteurs, Alexandre Schmidt a mis en cause certains maires qui s’opposent à la construction de nouveaux programmes, visant entre autres celui de Tassin. « Le PLU-H (plan local d’urbanisme et de l’habitat, en cours de préparation, ndlr) nous semble sous-densificateur », a-t-il ajouté. En un an, le pouvoir d’achat d’un ménage lyonnais qui s’endetterait sur vingt ans a déjà reflué. A budget égal, il perdrait 2,80 m2. Soit « une buanderie », a commenté Anne de Planchard.
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