Nextdoor à l’assaut de l’Hôtel Dieu après la Part-Dieu
Publié le 19/03/2018
L’entreprise de coworking a ouvert mardi dernier le Modjo au rez-de-chaussée du bâtiment Silex. En juin, un autre espace prendra place à l’Hôtel-Dieu.
Vitrine de la nouvelle Part-Dieu, Nextdoor a ouvert la semaine dernière le Modjo, au pied de l’immeuble Silex. Un « socle actif » qui anime l’entrée sud du centre commercial à l’angle des rues des Cuirassiers et du docteur Bouchut. Outre les espaces de travail dans les étages, un bar-restaurant accessible à tous – le Modjo donc – occupe le rez-de-chaussée. Il s’agit d’une première pour l’entreprise.
On peut évidemment travailler dans cet espace de restauration ouvert de 7 heures du matin à 23 heures ou 1 heure selon les jours. Mais sur les 110 places disponibles (+ 80 en terrasse), le Modjo escompte deux tiers de clientèle extérieure pour un tiers d’abonnés de Nextdoor avec un ticket moyen de 20 à 22 euros. L’espace mezzanine se présente comme un niveau intermédiaire, dédié au travail, mais où l’on peut également consommer. L’ensemble de 600 m2 est conçu par le cabinet d’architectes Yad Space.
Accessibles 24/24 et 7/7
Aux étages supérieurs, on rentre dans l’espace de coworking proprement dit. Près de 500 travailleurs y sont attendus, proposé au tarif de 460 euros HT par mois. Sachant que les abonnements s’effectuent également à la quinzaine ou à la journée.
Dans la foulée, un autre « espace communautaire » sera ouvert le 18 juin dans le Grand Hotel Dieu (3500 m2), d’une capacité de 450 membres. Un lieu de quatre niveaux, à cheval entre le bâti ancien et les architectures modernes, au loyer de 560 euros HT par mois. L’un et l’autre sont disponibles 24h/24 et 7j/7.
Conseil aux entreprises
Nextdoor, qui dispose comme actionnaires Bouygues et Accor hotels, compte huit implantations en France et ambitionne d’en ouvrir 80 en Europe d’ici à 2021. Un succès qui surfe sur la vogue du travail indépendant, mais pas que : TPE/PME et grandes entreprises sont aussi clients des coworkings, trouvant des postes flexibles à mesure que les effectifs grandissent.
La montée en puissance du coworking ne doit pas seulement à une phénomène de mode : elle repose sur un modèle économique. « On élimine tous les m2 inutilisés, expose Philippe Morel, président du groupe. En moyenne, chaque poste dispose de 8 à 10 m2 ». Selon lui, les entreprises y trouvent leur compte : le taux d’occupation de 9h à 17h s’élève à 70%, contre 40% pour un poste dans un siège d’entreprise. La société diversifie à présent son activité, conseillant des entreprises comme TF1 pour repenser leur lieu de travail. L’EM Lyon a ainsi fait appel à ses services.
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