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Taxe foncière : les communes qui « tabassent » le plus dans le Grand Lyon

Publié le 21/10/2016

L’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a analysé l’évolution du montant moyen de l’impôt foncier.

La douloureuse vient de passer. Les propriétaires d’appartements ont dû s’acquitter de leur taxe foncière (date limite : le 17 octobre). Le montant est calculé à partir de la valeur locative cadastrale (soit le loyer théorique qui pourrait être perçu si le bien était loué), amputé d’un abattement de 50%.

L’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a observé l’évolution du montant moyen de l’impôt foncier. La taxe a augmenté de 16,3% dans le Rhône entre 2010 et 2015, contre 14,7% au niveau national. Cette hausse « s’explique en partie par le remplacement du taux départemental de 8,2% en 2010 par un nouveau taux au profit de l’intercommunalité de 11,6% », indique l’étude – la Métropole ayant supplanté le conseil général. Certaines communes ont fait le choix de laisser leur taux inchangé, comme Vaulx-en-Velin et Saint-Priest.

Au final, Lyon (+ 20,3%), Bron (+ 19%) et Villeurbanne (+ 17,3%) sont les villes où la taxe foncière s’est le plus emballée. Pour autant, Lyon et Villeurbanne demeurent bien en-deçà de la moyenne nationale (respectivement 29% et 28% contre 37,2%), et parmi les moins chères des 50 plus grosses villes françaises. Dans la Métropole, les communes qui « tabassent » le plus sont Vaulx-en-Velin (39,1%), Vénissieux (35%) et Bron (32%). « Si la taxe foncière continue de ‘grignoter’ sur les salaires, les retraites ou les loyers, bientôt plus personne n’aura les moyens de rester propriétaire ! » s’inquiète Jean Perrin, président de l’UNPI, qui demande un « blocage » de l’impôt foncier.

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