Le LOU à Gerland : GL Events va engager 66 millions de travaux
Publié le 01/07/2016
Lundi prochain, les élus municipaux voteront l’arrivée de l’ovalie au stade de Gerland au 1er janvier 2017. Un bail emphytéotique de 60 ans sera conclu, prévoyant 5 « manifestations non sportives » par an.
Article mis à jour le 1er juillet à 20h30
Une délibération pour déménager. Les conseillers municipaux voteront lundi le départ du Lou Rugby du Matmut stadium de Vénissieux. Le club avait conclu en juin 2011 un bail emphytéotique de 18 ans, lequel permettait au locataire de payer une redevance modique – 209 000 euros par an – mais assortie d’une obligation d’investissements. Ce que le Lou a fait : construction puis extension du stade, construction d’un centre de formation, d’un pôle de restauration, réfection des vestiaires, etc. Le déménagement anticipé du club lui donne droit à une indemnité de 9,7 millions d’euros HT versée par la ville, selon le texte qui sera soumis lundi aux élus. Le club quittera Vénissieux le 2 janvier 2017. D’ici là, il disposera d’un droit d’occupation temporaire gratuit du stade de Gerland d’une durée six mois, le temps de procéder aux premiers aménagements.
Une délibération ensuite pour emménager. Cette fois, un bail emphytéotique de 60 ans sera conclu, à compter du 1er janvier 2017, pour accueillir l’ovalie à Lyon. Le texte dispose de « la possibilité pour l’emphytéote de valoriser le bien mis à disposition pour des opérations de construction pour en améliorer l’exploitation et en optimiser la valorisation dans la limite des dispositions d’urbanisme afférentes au tènement immobilier ». A cette fin, le plan local d’urbanisme révisé permettra de nouvelles constructions.
40 millions de travaux entre 2020 et 2026
La délibération donne des indications sur les intentions du groupe lyonnais GL Events, actionnaire majoritaire du LOU Rugby et spécialiste de l’événementiel, déjà en charge d’Eurexpo et du Centre des Congrès de Lyon. Une redevance forfaitaire de 300 000 euros est exigée, mais une part variable est aussi demandée, sous la forme d’un pourcentage de 2 à 3% du chiffre d’affaires du contrat de naming et de la location « de tout ou partie du stade de Gerland à l’occasion de manifestations non sportives ». En avril, le maire de Lyon nous avait parlé de « petits spectacles ». Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, il a précisé avoir donné l’autorisation au Lou d’organiser cinq manifestations extra-sportives par an. Pour plus, il faudra que la Ville donne son aval au cas par cas. Le plafond sert à calmer la colère de Jean-Michel Aulas qui y voit « une concurrence déloyale » à l’endroit du Stade des Lumières qui accueille aussi des événements extra-sportifs.
Le Lou s’engage à réaliser 66 millions euros d’investissements. Six millions sont prévus lors des trois premières années, ce qui correspond à une transformation minimale du stade (accueil, billetterie…), puis 40 millions de 2020 à 2027, notamment pour réduire la jauge à 15/24 000 places et donner plus de verticalité aux tribunes. Un chantier orchestré par l’architecte Albert Constantin, qui avait réussi la précédente mue du stade. Un flou entoure les 20 millions après 2026, une somme que le maire dit affecter à « l’entretien»… Une autre incertitude concerne la piscine située aux abords du stade, en mauvais état. Il faudrait 10 millions pour la refaire, estime Gérard Collomb. L’hypothèse d’un complexe nautique neuf n’est pas écartée, qui pourrait être entrepris par GL Events. La piste d’athlétisme sera relocalisée dans la plaine des jeux toute proche.
FF
Commentaires
Commentaires sur Le LOU à Gerland : GL Events va engager 66 millions de travaux
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Cest bien cela va redonner de la vie et du sens a cette partie de Lyon,un peu retombée en desherence.il faut s’attaquer également a crs hectares du port Édouard Herriot en friches et qui pourrait donner le change a confluence,avec un vrai port de plaisance
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Ca y est la team Collomb a encore frappé ! Et comme tout bon chef de bande le maire de Lyon favorise certain pour en disgracier d’autre. Après avoir mis Aulasse bien loin du centre ville pour s’en débarrasser il donne le stade proche à son copain Ginon.
Le fait du prince est le résumer le plus honteux que l’on puise donner sur cette affaire. l’honneur est sauve car ça sent la rose, le cœur, la justice du côté de la place des terreaux ! -
Avec l’ouverture du bassin Tony Bertrand, la ville souhaitait fermer celle de Gerland. Or les réaction des usagers ont été telles que son ouverture a été prolongée. Il est bon de rappeler que la plan piscine de 2012 prévoyait la rénovation du Rhône, la construction d’un bassin de 25 m à Confluence et un bassin ludique au Fort Lamotte. On connaît la suite. Seul le Rhône a été reconstruit et le ludique lui a été associé avec les difficultés des premiers temps. Si on ferme un bassin de 50m, il manque à la ville.
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